23 septembre 2009

Comment les industries de main d'oeuvre sont chassees de France...

Lu cette semaine: Le Figaro - Conjoncture : Le Maire veut des fruits et légumes plus compétitifs
Parmi celles-ci figure un allégement des charges patronales de près de deux euros pour abaisser le coût de la main-d'œuvre saisonnière, actuellement de 12 euros en France, à moins de 10 euros. A titre de comparaison, celles-ci s'élèvent à 6 euros en Allemagne, 7 en Espagne ou 8 en Italie. « Une baisse de 2 euros, ce serait un coût élevé pour l'État, l'équivalent de plusieurs dizaines de millions d'euros. Une mesure qui devra être arbitrée en tout état de cause par le premier ministre ou le président de la République», explique le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire.
Et encore, dans l'Oeil Expert du CXP: Le ministre, la poule et le logiciel
Au concours de la compétitivité high-tech mondiale, pas de quoi chanter cocorico. La France se classe 17ème sur les 66 pays qu'analyse l'Economist Intelligence Unit (The Economist Group) pour établir son classement. Notre pays n'arrive qu'au 9ème rang européen. Parmi les critères retenus pour évaluer la compétitivité : le climat général des affaires, l'environnement législatif, l'infrastructure IT, le soutien au secteur informatique, les ressources humaines et la R&D.

"Motiver les entreprises à investir dans le numérique, c'est bien, mais investir DANS les entreprises françaises du numérique, c'est encore mieux! ", suggère Jean-Michel Laveissière, PDG d'Ipercast, soulignant que la situation est bien plus inquiétante que ne le dit le Secrétaire d'Etat : "les entreprises françaises de la high tech reçoivent non pas deux mais dix à vingt fois moins d'investissements que leurs homologues américaines".

Point de mesures de fond à l'horizon. Il n'existe toujours pas de Small Business Act à la française, pourtant réclamé avec insistance par nos éditeurs hexagonaux. L'argent consacré au financement des jeunes entreprises high tech reste surtout public. Pour financer les start-up, les banques font la sourde oreille. Devant une entreprise du logiciel, les investisseurs privés ont tendance à réagir comme une poule qui a trouvé un couteau. "Investir dans une pizzeria familiale est plus rentable que d'essayer, sur le long terme qui plus est, de financer une jeune pousse innovante", ironise Jean-Marie Chauvet dans une étincelante chronique (parue dans ITR Manager). Pourra-t-on un jour consacrer un nouveau FSI (Fonds stratégique d'investissement) au secteur du logiciel français ? Quand nos gallinacés gaulois auront des dents, peut-être ?

Je n'ai pas grand chose a rajouter: la fiscalite etrangle les indutries peu qualifiees et les capacites d'investissement ne sont pas la pour les industries qualifiees. Quel gachis...

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